Une drôle d’épidémie a pris racine à Angoulême !
Certaines personnes semblent poursuivies par la malchance :
Laisser ses clés tomber dans les bouches d’égouts, choisir systématiquement la mauvaise file à la caisse du supermarché, perdre sa deuxième chaussette dans la machine à laver, ou encore insérer 3 ou 4 fois les prises USB avant de trouver le bon sens… tout y passe.
D’autres, quant à elles, rentrent chez elles complètement désorientées: comprendre le fonctionnement d’un interrupteur leur semble aussi difficile que de la science nucléaire, elles paniquent devant un téléphone portable…
Amnésie ? Malchance ? Ou quelque chose de plus… paranormal ? Leur seul point commun : ils se sont tous portés volontaires pour rejoindre Horroris, un groupe de chasseurs de fantômes, et participer à leur enquête sur le Manoir de Laudonie.
Des 750 personnes ayant visité le manoir, une seule a voulu partager son expérience. Chloé, 24 ans, raconte :
« C’est assez flou mais je vais essayer de vous décrire ce que j’ai ressenti. J’étais avec un groupe d’amis devant la porte du manoir. Notre objectif était simplement de partir en repérage dans le bâtiment. Le contact était permanent avec un membre de l’association par talkie-walkie pour échanger sur nos faits et gestes. L’ambiance était lugubre, angoissante même, comme si une présence permanente nous regardait évoluer. Très rapidement, des phénomènes inexplicables se sont produits et ont semé le doute au sein du groupe. Des hurlements, des cris de douleur, des voix qui proviennent des murs… tout ça n’était clairement pas ce que nous étions venus chercher… Nous sommes partis en courant, mais cette présence n’est jamais partie. Comme si je ne contrôlais plus certains de mes mouvements, que j’étais une marionnette… Aucune réponse des médecins, mais je suis certaine que j’ai ramené quelque chose de cet endroit…”
Serait-ce finalement le premier cas avéré de fantôme ? Les membres d’Horroris auraient-ils découvert le premier véritable manoir hanté de Charente ? Tout le laisse à penser… Leur enquête se finissant au mois de juin, nous espérons que leurs conclusions pourront apporter des réponses satisfaisantes à Chloé et toutes les autres victimes de cet étrange phénomène.